"J’ai commencé à travailler à l’aéroport le 22 mai 1973. J’ai posé ma candidature pour le poste (...) de technicien aux manœuvres au sol des aéronefs. Il s’agissait de mon premier emploi à temps plein et j’ai fait un peu de tout. Mes tâches préférées étaient le remorquage d’aéronef et la conduite d’un camion-citerne à eau.
En 2012, j’étais sur le point de prendre ma retraite. Certains de mes anciens collègues avaient quitté Air Canada et avaient obtenu un emploi à la GTAA. Un jour, l’un d’entre eux m’a parlé de la GTAA et je me suis dit : « Eh bien, j’aimerais bien toucher ma pension et travailler l’hiver. »
Je suis spécialiste de l’entretien des surfaces d’aéroport. Je fais partie du groupe qui déneige l’aire de trafic. Il est possible de déneiger les extrémités d’aile à l’aide de petits tracteurs. Il faut pousser la neige vers l’aire d’attente des gros tracteurs afin que ceux-ci l’enlèvent.
Lorsque je suis dans l’aire de trafic, je dois garder les yeux ouverts. J’écoute à la radio lorsqu’un aéronef doit arriver à une porte d’embarquement ou en quitter une. J’écoute la radio de la compagnie d’aviation, et j’écoute parfois la radio de l’aire de trafic parce que les pilotes communiquent entre eux — ils mentionnent qu’ils vont quitter la porte d’embarquement 139 et cela signifie qu’il y aura un aéronef sur mon chemin dans 30 secondes!
C’est probablement mon dernier hiver. Je regarde en arrière et je me dis que les gens portaient des tenues habillées lorsqu’ils prenaient l’avion. Maintenant, leurs tenues sont plutôt décontractées. Les aéronefs des années 1970, 1980 et 1990 étaient plus bruyants. Bon nombre d’entre eux utilisaient une machine externe alimentée au diésel pour produire de l’électricité pendant que les moteurs étaient éteints, de sorte qu’il y avait toujours un bruit de fond. J'avais l'impression de ne pas pouvoir échapper au bruit! Mais maintenant, une fois que l’aéronef s’arrête, on le branche à l’électricité du bâtiment, et c’est beaucoup moins bruyant qu’avant.
J’aime travailler au sein du secteur de l’aviation. J’ai toujours aimé faire partie d’une équipe, travailler avec un groupe de gars, obtenir une affectation et exécuter mes tâches. Nous sommes plusieurs à recommander à répétition à quiconque de travailler à l'aéroport."
- Michael, spécialiste de l’entretien des surfaces d’aéroport